... pour organiser ses situations d’enseignement

Débuter par des situations simples et sécurisantes

Soigner la mise en activité

Rien n’est plus déstabilisant et irritant pour un enseignant que d’être sollicité pour des motifs futiles ou pour obtenir des réponses déjà données.

Présenter des consignes claires, toujours consultables, et s’assurer qu’elles soient bien comprises avant toute mise en activité apporte une meilleure garantie de son bon déroulement (ce que j’ai le droit de faire... ce qui m’est interdit... que faire en cas de panne ? que faire quand j’ai terminé ? quelle trace papier ?).

Des fiches de procédure générales (comment accéder aux logiciels ? aux documents ? comment enregistrer mon travail ? comment utiliser le clavier ? comment mettre en forme un texte ?) ou contextuelles apporteront aux élèves les repères nécessaires à la construction de leurs apprentissages.

Responsabiliser les élèves et encourager leur autonomie et les aides entre pairs

L’autonomie des élèves lors des activités TICE (ou autres) rend l’enseignant davantage disponible pour les autres élèves. Ceux-ci développent des compétences comportementales qu’il réinvestissent dans d’autres domaines.

L’autonomie ne se décrète pas, elle se construit progressivement à travers des séances spécifiques, sous réserve que les tâches demandées aux élèves soient adaptées à leurs capacités de les réaliser (leur zone proximale de développement).

Des élèves sont plus avancés que d’autres dans l’utilisation de certains outils numériques. Encourager, voire formaliser les situations de tutorat, de collaboration, d’aide entre pairs, au-delà de la richesse des échanges engendrés, crée un climat de travail favorable aux apprentissages.

Accepter l’aide d’un élève plus compétent que soi dans un domaine qui le passionne n’est pas facile pour un enseignant, mais ce n’est pas pour autant un échec. L’échec serait davantage de s’obstiner à penser que l’enseignant est le seul détenteur d’un savoir à transmettre à des élèves ou refuser de mettre au service du groupe les compétences d’un élève.

Préférer le travail d’équipe à l’isolement

 Une programmation d’école, pourquoi ?

Dans la mesure où des nombreuses compétences sont indispensables à la construction de nouvelles compétences, chaque enseignant devra veiller à ce que ses élèves acquièrent sous sa responsabilité les pré-requis exigés dans les classes futures.

Plutôt que focaliser sur chacune des compétences du B2i, et risquer de ne les solliciter que pour elles-mêmes, il s’avère très souvent plus constructif de s’intéresser dans un premier temps aux activités effectivement menées au sein de l’école (aussi modestes soient-elles), pour mettre en place progressivement des projets complémentaires qui développeront de nouvelles compétences.

 Une programmation d’école, comment ?

Recenser les activités entreprises dans sa classe, à l’aide des TICE, sans complexe (mieux vaut faire peu que donner l’illusion de faire beaucoup !), en les consignant dans un tableau rempli par chaque enseignant.

Faire évoluer ce tableau vers une programmation d’école en veillant à ce que l’ensemble des compétences du B2i puissent être validées d’ici la fin du cycle 3.

 Quid du projet d’école ?

L’élaboration du volet numérique du projet d’école permet aux enseignants de confronter leurs pratiques afin de faire un état des lieux de leur usage dans l’école, puis de définir les objectifs à poursuivre et les actions à envisager pour les atteindre.

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