Comment intégrer les TICE ?
Osons la métaphore qui nous conduit vers une intégration effective des TICE...
Le contexte idéal
Trois conditions de natures différentes doivent être réunies, la défaillance de l’une d’elles compromettant une intégration réussie des TICE.
Un équipement de l’école opérationnel
L’équipement informatique des écoles incombe aux Collectivités locales, dans la mesure du possible en collaboration avec l’Éducation nationale (enseignants, équipe de circonscription, équipe TICE, préconisations locales et/ou nationales, etc.). Équiper une école ne se réduit pas à l’achat de matériel et de logiciels, son renouvellement doit être anticipé. La qualité de la maintenance conditionne fortement l’intégration effective des TICE.
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Révolu le temps où l’équipement se limitait à l’installation d’ordinateurs fixes. Ces dernières années, les matériels se sont diversifiés, offrant de nouvelles opportunités de situations pédagogiques originales : PC portables, notebooks, netbooks, tablettes, baladeurs numériques, boîtiers de vote, TNI/VPI, ...
Pour être opérationnel, ce matériel doit être installé avec rigueur et maintenu régulièrement par des personnes compétentes. Son renouvellement doit également être planifié.
– Le matériel "recyclé"
Afin de pallier le défaut d’équipement de leur classe, certains enseignants récupèrent du matériel cédé par une entreprise, une administration, un établissement scolaire, un parent d’élève, ...
La démarche est intéressante, à condition toutefois de ne pas hériter d’un matériel trop ancien, plus sensible aux dysfonctionnements, pas toujours compatible avec l’équipement existant. et entraînant une contrainte supplémentaire : la gestion de hétérogénéité du parc informatique. Cela suppose également de disposer des compétences techniques (et du temps !) indispensables à son installation et sa maintenance.
Des distributions sous Linux conçues pour une utilisation en classe (ScolBuntu, Ecolubuntu, ASRI Edu, DoudouLinux, AbulÉdu, PrimTux, XubEcol) sont d’un recours précieux, en particulier lorsque les ordinateurs sont livrés sans système d’exploitation.
Les logiciels conditionnent les situations pédagogiques mises en oeuvre avec le numérique.
Le réseau local (LAN) est nécessaire pour centraliser des données, des applications et certains périphériques (via un serveur ou un NAS), afin de les partager et d’y accéder depuis n’importe quel poste connecté. Quelle que soit la solution technique retenue (câblage réseau, fibre optique, bornes CPL, Wi-fi), tous les postes doivent être intégrés au réseau local, y compris dans les classes maternelles.
C’est depuis le réseau local que les postes accèdent à Internet. Compte-tenu de la part grandissante des applications et services en ligne, la qualité de cet accès est déterminante. Son débit doit être suffisant pour ne pas être altéré lorsque le nombre de postes connectés simultanément augmente.
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Chaque classe est équipée :
La maintenance est assurée par un prestataire disponible, compétent et à l’écoute des demandes des enseignants...
Une culture numérique de l’enseignant conséquente
Bien plus que de culture numérique, parlons de culture à l’ère du numérique. En effet, il s’agit de connaître et mesurer les enjeux pédagogiques certes, mais également sociologiques, afin de prendre conscience des conséquences d’une école qui serait incapable de préparer les élèves au monde dans lequel ils évoluent.
Les compétences relatives à la culture numérique de l’enseignant, tant techniques que pédagogiques, sont celles du C2i et du C2i2e.
– Le C2i
Le C2i (niveau 1) comprend 20 compétences réparties dans 5 domaines :
– Le C2i2e
Le C2i2e (niveau 2 - enseignant) est organisé selon deux grands domaines de compétences :
– En savoir plus...
Des pratiques pédagogiques adaptées
L’enseignement "traditionnel" au cours duquel l’élève écoute ce que dit l’enseignant (qui explique)... puis reproduit, s’entraîne et est évalué (via une évaluation sommative souvent) repose sur un modèle transmissif qui montre aujourd’hui ses limites et démotive les élèves.
Les TICE sont d’une piètre efficacité avec une pratique strictement frontale. Elles sont un outil d’individualisation du travail qui s’adapte au rythme et au niveau des élèves, un outil au service des pédagogies collaboratives, différenciées, transversales, fondées sur une démarche de projet.
Pour autant, il ne s’agit pas de s’efforcer d’utiliser les technologies dans toutes les situations, mais bien de réserver leur recours lorsqu’elles apportent une réelle valeur ajoutée sans laquelle la situation pédagogique aurait été différente ou impossible.
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La réalité des situations
Disparité des équipements et de leur maintenance
Dans la mesure où ce sont les collectivités locales qui ont en charge l’équipement de l’école, les situations sont très inégales d’une commune à l’autre. Les enseignants ne sont pas systématiquement associés à l’élaboration du cahier des charges, lorsqu’il existe, qui déterminera les conditions dans lesquelles ils pourront investir le numérique dans l’école (type de matériel, emplacement, etc...). À tort compte-tenu de la richesse du multimédia pour des enfants non lecteurs, les classes maternelles sont trop souvent exclues des plans d’équipement.
Multiples situations également concernant la maintenance du parc informatique : de son absence totale à des interventions exclusives d’un prestataire privé sur des postes verrouillés, en passant par des dépannages ponctuels de parents d’élèves...
Formation des enseignants
Les compétences du C2i et le C2i2E sont développées lors de la formation initiale des professeurs, mais quid des enseignants qui étaient déjà en poste lors de la création du Certificat Informatique et Internet ?
Accès à Internet
La part des applications et services en ligne augmente considérablement, au point de pénaliser les écoles dont l’accès Internet n’est pas fiable. Trop souvent le débit chute dès lors que plusieurs postes sont connectés, dissuadant ainsi l’enseignant de mettre en place des situations pédagogiques de production, recherche, échanges sur le Web, ou nécessitant de fréquentes synchronisations.
Outre la qualité de la connexion, les écoles ne disposent pas toutes d’un réseau local accessible depuis chaque classe, ce qui compromet une intégration réussie des TICE.
Mise en oeuvre effective des TICE à l’école
Des organisations possibles
Consulter une vidéo présentant la modularité et la variété des organisations des classes pour exploiter une classe mobile
– Ses atouts
– Ses contraintes
– Ses atouts
– Ses contraintes
Bien que son enjeu soit pédagogique, l’implantation des ordinateurs est dans les faits souvent conditionné par des considérations qui échappent aux enseignants :
On oppose souvent salle informatique et ordinateur en fond de classe. Or il s’agit de situations complémentaires ayant chacune leurs spécificités.
Avec le déploiement des matériels mobiles (ordinateurs portables et tablettes), ce débat perd son sens, les élèves n’ayant plus à se déplacer en groupe dans une salle dédiée. |
Des moments privilégiés
L’ordinateur reste disponible en classe pendant la journée, prêt à servir dès qu’une situation se présente. Selon les objectifs visés, chaque poste peut être utilisé par un, deux ou exceptionnellement trois élèves.
Utiliser un TNI (ou un VPI) allie projection collective et activité des élèves. À défaut de TNI/VPI ou de vidéoprojecteur, on peut connecter un ordinateur sur un téléviseur grand écran.
Les TICE lors des APC offrent une occasion de proposer des activités originales, différentes, motivantes, centrées sur l’élève, sans avoir à gérer le groupe classe au complet, au cours desquelles les enfants pourront s’entraîner, renforcer des apprentissages avec des exerciseurs, mais aussi lire sur d’autres supports, rechercher, créer, produire en situation de réussite...
– Le cadre
– Quelques séances de classe en vidéo
– Quels outils choisir pour les APC ?
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Charte d’usage des TICE
Extrait de la circulaire n°2004-035 du 18-2-2004 :
"La responsabilisation de tous les acteurs doit en particulier passer par la contractualisation de l’usage de l’internet.
Chaque établissement et école devra établir une charte d’utilisation de l’Internet et l’annexer au règlement intérieur."
Les animateurs TICE de l’Isère ont produit une charte départementale type, accompagnée d’une version "élève" sous forme d’articles ou d’affiche illustrée. Le portail Webélèves propose des pistes d’exploitation de ces ressources.
– Ressources de sensibilisation à l’usage de l’internet
Le B2i Ecole
Le B2i Ecole atteste l’acquisition d’un ensemble de compétences relatives à l’utilisation des TUIC (*) développées par les élèves de l’école primaire lors d’activités scolaires quotidiennes, dans les 5 domaines communs à tous les B2i. Pour chaque domaine est défini un objectif correspondant à la compétence attendue. Cette compétence associe des connaissances, des capacités et des attitudes, évaluées au travers de plusieurs items.
(*) La "Maîtrise des Techniques Usuelles de l’Information et de la communication" est l’un des sept piliers du socle commun de connaissances et de compétences défini par le décret n° 2006-830 du 11 juillet 2006.
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Propriété intellectuelle et droit de diffusion
De nombreuses activités pédagogiques conduisent les enseignants à réaliser des photos ou des vidéos sur lesquelles apparaissent des élèves. La loi relative au droit à l’image et au son oblige l’école à demander systématiquement une autorisation écrite des deux responsables légaux de l’enfant, non seulement pour la prise de vue, mais aussi pour l’exploitation et la diffusion de ces images, et ce y compris dans le cadre d’une diffusion restreinte aux seules familles des élèves (CD, site Web avec accès via un espace privé soumis à mot de passe, etc...).
Une autorisation est également nécessaire pour publier les travaux des élèves (textes, dessins, etc...). Le document d’autorisation personnalisé, à faire signer pour un projet pédagogique donné, doit indiquer l’objet, le support et la durée de la diffusion.
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Postes utilisés par les élèves
Dans la mesure où le matériel est partagé par plusieurs enseignants ou élèves, des règles concernant les applications installées et l’organisation des contenus doivent être définies et respectées par tous.
Pour ne pas envahir tout le bureau d’icônes, il est préférable de créer des dossiers dans lesquels on classe les raccourcis. Ces utilitaires gratuits peuvent faciliter la gestion des postes :
L’idéal est d’enregistrer ses données sur un serveur ou un cloud dans des dossiers classés aux noms explicites, et non pas sur le bureau comme on le voit trop souvent.
Circulaire n°2004-035 du 18-2-2004
"Le développement de l’usage de l’Internet est une priorité nationale. Il doit s’accompagner des mesures de formation et de contrôle permettant d’assurer la sécurité des citoyens et notamment des mineurs."
– Un dispositif de protection
Un dispositif de filtrage doit impérativement être installé sur tout ordinateur utilisé par les élèves dès lors qu’il est connecté à Internet. En l’absence d’un tel dispositif au niveau de l’école, l’Inspection académique de l’Isère (par exemple) préconise la mise en place du filtrage Proxyecole.
– Le blocage de publicités
Adblock Plus bloque les bannières, pop-ups et publicités vidéos (y compris sur Facebook et YouTube). Toutefois, les publicités discrètes ne sont pas bloquées dans le but d’aider et de supporter les sites web (option configurable).
– Un navigateur Web à jour
Quel que soit le navigateur Web utilisé (Firefox, Chrome, Internet Explorer, Safari, Opéra), il est fortement recommandé de le mettre à jour pour naviguer et rechercher dans de bonnes conditions. Sur les ordinateurs équipés de Windows XP, la mise à jour d’Internet Explorer n’est plus proposée. Dans ce cas, installer Mozilla Firefox(*).
– Trois plugins recommandés
Les plugins sont des programmes qui apportent de nouvelles fonctionnalités au navigateur Web installé sur l’ordinateur.
Quelques conseils pragmatiques
... pour analyser la situation et définir ses priorités
Comme le présente l’atelier virtuel Accompagner des enseignants à l’intégration des TIC en classe, on peut distinguer plusieurs stades dans le processus d’intégration des TICE.
Stade | Pratiques |
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Sensibilisation | Je n’utilise pas les TIC en classe. |
Familiarisation | J’anime parfois des activités de présentation ou de type récompense avec les TIC => bonification à l’activité pédagogique. |
Exploration | J’enrichis mon enseignement magistral et propose à mes élèves des activités d’acquisition de connaissances à l’aide des TIC. |
Infusion | J’utilise ponctuellement les TIC pour soutenir des activités de transmission et construction de connaissances. |
Appropriation | J’utilise régulièrement les TIC dans un contexte signifiant où l’élève mobilise ses connaissances. |
Utilisation exemplaire | J’utilise fréquemment et régulièrement les TIC pour répondre à mes besoins personnels et pour remplir mes fonctions professionnelles et pédagogiques. |
Pour une intégration optimale, l’objectif sera d’atteindre progressivement l’utilisation exemplaire. Il est intéressant dans un premier temps de se situer au regard de ses pratiques, puis de préciser ses objectifs à moyen terme et les moyens nécessaires pour les atteindre.
Dans quels domaines les conditions doivent-elles prioritairement évoluer pour créer un contexte favorable ?
Comment faire pour les faire évoluer ? Quels projets ? Quelles échéances ? ...
... pour compléter sa formation personnelle
Se former et assurer une veille techno-pédagogique est essentiel pour intégrer les TICE à ses pratiques professionnelles. Cela implique d’accepter de perdre du temps aujourd’hui pour en gagner demain...
Le temps nécessaire à la découverte et l’appropriation des outils et aux situations pédagogiques est tellement conséquent que la formation continue accordée aux TICE ne suffira jamais, d’autant plus qu’elle est généralement optionnelle et trop souvent zappée lors des formations non estampillées TICE. Au mieux, elle servira de déclencheur ou d’aide à la mise en projet.
Le portail "Les TICE en classe" référence des vidéos de situations pédagogiques qui intègrent l’usage du numérique, accompagnées de témoignages d’élèves et d’enseignants qui les ont vécues.
M@gistère est un dispositif de formation continue tutorée et interactive conçu pour les enseignants du premier et du second degré, qui complète l’offre de formation existante. M@gistère est un des onze nouveaux services pour faire entrer l’École dans l’ère du numérique.
ViaEduc permet la création de groupes de travail, de blogs, et facilite les échanges et la coopération entre pairs. C’est le successeur de Respire, dont les espaces et documents ont été transférés en aôut 2014.
Ce dossier présente une sélection restreinte de ressources en ligne pour la formation au numérique à destination des enseignants, structurée selon trois grands axes : Acquérir une culture numérique, Se former à la pédagogie du numérique, Se former aux outils du numérique.
MOOC signifie Massive Open Online Courses (en français "Cours en ligne ouverts à tous")
Parmi les formations proposées par FUN, certaines développent les compétences numériques et C2i :
La formation PMTIC a comme objectif de sensibiliser et de former les demandeurs d’emploi aux technologies de l’information et de la communication afin de faciliter leur inclusion dans la culture numérique et de favoriser leur insertion socioprofessionnelle.
Les contenus de formation se déclinent en quatre unités :
Le TICMooc est divisé en 6 modules de 2 semaines chacun :
... pour organiser ses situations d’enseignement
Rien n’est plus déstabilisant et irritant pour un enseignant que d’être sollicité pour des motifs futiles ou pour obtenir des réponses déjà données.
Présenter des consignes claires, toujours consultables, et s’assurer qu’elles soient bien comprises avant toute mise en activité apporte une meilleure garantie de son bon déroulement (ce que j’ai le droit de faire... ce qui m’est interdit... que faire en cas de panne ? que faire quand j’ai terminé ? quelle trace papier ?).
Des fiches de procédure générales (comment accéder aux logiciels ? aux documents ? comment enregistrer mon travail ? comment utiliser le clavier ? comment mettre en forme un texte ?) ou contextuelles apporteront aux élèves les repères nécessaires à la construction de leurs apprentissages.
L’autonomie des élèves lors des activités TICE (ou autres) rend l’enseignant davantage disponible pour les autres élèves. Ceux-ci développent des compétences comportementales qu’il réinvestissent dans d’autres domaines.
L’autonomie ne se décrète pas, elle se construit progressivement à travers des séances spécifiques, sous réserve que les tâches demandées aux élèves soient adaptées à leurs capacités de les réaliser (leur zone proximale de développement).
Des élèves sont plus avancés que d’autres dans l’utilisation de certains outils numériques. Encourager, voire formaliser les situations de tutorat, de collaboration, d’aide entre pairs, au-delà de la richesse des échanges engendrés, crée un climat de travail favorable aux apprentissages.
Accepter l’aide d’un élève plus compétent que soi dans un domaine qui le passionne n’est pas facile pour un enseignant, mais ce n’est pas pour autant un échec. L’échec serait davantage de s’obstiner à penser que l’enseignant est le seul détenteur d’un savoir à transmettre à des élèves ou refuser de mettre au service du groupe les compétences d’un élève.
– Une programmation d’école, pourquoi ?
Dans la mesure où des nombreuses compétences sont indispensables à la construction de nouvelles compétences, chaque enseignant devra veiller à ce que ses élèves acquièrent sous sa responsabilité les pré-requis exigés dans les classes futures.
Plutôt que focaliser sur chacune des compétences du B2i, et risquer de ne les solliciter que pour elles-mêmes, il s’avère très souvent plus constructif de s’intéresser dans un premier temps aux activités effectivement menées au sein de l’école (aussi modestes soient-elles), pour mettre en place progressivement des projets complémentaires qui développeront de nouvelles compétences.
– Une programmation d’école, comment ?
Recenser les activités entreprises dans sa classe, à l’aide des TICE, sans complexe (mieux vaut faire peu que donner l’illusion de faire beaucoup !), en les consignant dans un tableau rempli par chaque enseignant.
Faire évoluer ce tableau vers une programmation d’école en veillant à ce que l’ensemble des compétences du B2i puissent être validées d’ici la fin du cycle 3.
– Quid du projet d’école ?
L’élaboration du volet numérique du projet d’école permet aux enseignants de confronter leurs pratiques afin de faire un état des lieux de leur usage dans l’école, puis de définir les objectifs à poursuivre et les actions à envisager pour les atteindre.
... pour choisir les logiciels de l’école
Pour être efficace, un logiciel doit prioritairement répondre à un besoin. Il doit également être ergonomique et facile à utiliser (l’utilisabilité est un critère à rapporter à la durée d’utilisation : à quoi bon investir des heures de formation pour un outil qu’on va utiliser 3 fois dans l’année ?).
N’attendons pas qu’un logiciel soit parfait pour pouvoir l’utiliser ! Adoptons-le pour ce qu’il apporte, en ayant conscience de ses limites, de ses défauts. Quand bien même un logiciel serait parfait, il ne produira jamais de miracle, car ce n’est pas lui qui sera déterminant, mais l’usage qui en sera fait via la situation pédagogique mise en place.
C’est évidemment la réponse à cette question qui justifie l’acquisition du logiciel !
Pour des raisons évidentes de budget, les enseignants s’orientent en priorité vers des logiciels gratuits, voire libres. Ce choix est particulièrement pertinent lorsque ceux-ci satisfont pleinement leur demande. Il est cependant des situations pour lesquelles aucune alternative gratuite n’existe pour un usage précis. Dans ce cas-là, il est préférable d’acheter le logiciel le plus approprié plutôt que de s’obstiner à vouloir composer avec un logiciel d’une utilisation plus complexe ou inadaptée à l’usage que l’on souhaite en faire.
La gratuité peut s’accompagner de contre-parties, telles que :
Par ailleurs, un logiciel gratuit peut devenir payant dans ses versions ultérieures. Opter pour un logiciel libre limite ce risque dans la mesure où sa communauté de programmeurs pourra le faire évoluer.
– Sur combien de postes peut-on installer un logiciel acheté ?
C’est la licence d’utilisation qui le précise. Même si techniquement un logiciel propriétaire payant non protégé peut être copié sur plusieurs ordinateurs ou partagé sur un réseau, cette pratique est interdite. Sauf indication contraire, seule une sauvegarde de sécurité est autorisée. Car au support physique du logiciel est associée une licence d’utilisation qui précise notamment le nombre de postes sur lequel il peut être simultanément utilisé.
– Les applications en ligne
Avec le développement d’Internet et des appareils mobiles, les applications en ligne se multiplient, se généralisent, présentant de nombreux avantages :
– Les applications hors ligne
A noter que certaines applications fonctionnent à la fois en ligne et hors ligne, via un dispositif de synchronisation.
La marque "Reconnu d’intérêt pédagogique par le ministère chargé de l’éducation nationale", dite marque RIP, est destinée à guider les enseignants dans le monde du multimédia pédagogique. En savoir plus...
... pour exploiter les ressources à sa disposition
... pour acquérir des logiciels pour l’école
Les logiciels peuvent être achetés auprès d’éditeurs spécialisés dans le domaine scolaire ou téléchargés sur Internet, via un moteur de recherche par exemple ou à partir de la sélection ci-dessous.
La marque "Reconnu d’intérêt pédagogique par le ministère chargé de l’éducation nationale", dite marque RIP, est destinée à guider les enseignants dans le monde du multimédia pédagogique. En savoir plus...
– Quelques compilations de logiciels
– Enseignants auteurs de logiciels libres ou gratuits