Une simple remarque, la description qui est faite de LOGO ici, ressemble à la description d’une tortue télécommandée, par des commandes directes. C’est d’abord un langage de programmation, un outil pour modéliser l’abstrait.
On peut faire des tas de trucs, même ne pas utiliser la tortue. Le fait de programmer, impose ou permet, d’analyser sa pensée, de pouvoir la représenter, en pensant le programme indépendamment de son exécution. LOGO est en particulier utilisable sans la tortue et sans ordinateur, pour traiter d’autres questions. Le but n’est pas de faire dessiner la tortue, mais de se servir de la tortue comme outil, pas comme but.
On lit souvent au sujet de Thymio, qu’il est important que les enfants comprennent comment on peut programmer un robot parce qu’ils vivront dans un monde où les robots seront présents. On passe alors à côté de tout l’intérêt de la programmation comme outil, support, pour faire autre chose que programmer des robots. On place la robotique comme un objectif et non comme un moyen, un support. Un peu comme si l’on enseignait les maths pour faire des mathématiciens, voire des profs de maths.
Pour ma part, j’ai profondément cru et participé à l’arrivée du nanoréseau, qui avait un LOGO (et même un Prolog !) et j’ai eu la chance de lire (plusieurs fois) Jaillissement de l’esprit de Seymour Papert. Thymio est proposé comme si Freinet et bien entendu Piaget n’avaient pas existé et on nous dit en plus que Montessori est innovante.
Bon, c’est en vrac, mais LOGO, c’est un sacré outil. Pardonnez-moi si j’ai ennuyé tout le monde et merci de m’avoir lu.
1. Le langage Logo, 16 juin 2024, 17:20, par Limousin
Bonjour, Merci pour ce travail.
Une simple remarque, la description qui est faite de LOGO ici, ressemble à la description d’une tortue télécommandée, par des commandes directes. C’est d’abord un langage de programmation, un outil pour modéliser l’abstrait.
On peut faire des tas de trucs, même ne pas utiliser la tortue. Le fait de programmer, impose ou permet, d’analyser sa pensée, de pouvoir la représenter, en pensant le programme indépendamment de son exécution. LOGO est en particulier utilisable sans la tortue et sans ordinateur, pour traiter d’autres questions. Le but n’est pas de faire dessiner la tortue, mais de se servir de la tortue comme outil, pas comme but.
On lit souvent au sujet de Thymio, qu’il est important que les enfants comprennent comment on peut programmer un robot parce qu’ils vivront dans un monde où les robots seront présents. On passe alors à côté de tout l’intérêt de la programmation comme outil, support, pour faire autre chose que programmer des robots. On place la robotique comme un objectif et non comme un moyen, un support. Un peu comme si l’on enseignait les maths pour faire des mathématiciens, voire des profs de maths.
Pour ma part, j’ai profondément cru et participé à l’arrivée du nanoréseau, qui avait un LOGO (et même un Prolog !) et j’ai eu la chance de lire (plusieurs fois) Jaillissement de l’esprit de Seymour Papert. Thymio est proposé comme si Freinet et bien entendu Piaget n’avaient pas existé et on nous dit en plus que Montessori est innovante.
Bon, c’est en vrac, mais LOGO, c’est un sacré outil. Pardonnez-moi si j’ai ennuyé tout le monde et merci de m’avoir lu.