Quelques conseils pragmatiques

... pour analyser la situation et définir ses priorités

Comme le présente l’atelier virtuel Accompagner des enseignants à l’intégration des TIC en classe, on peut distinguer plusieurs stades dans le processus d’intégration des TICE.

Stade Pratiques
Sensibilisation Je n’utilise pas les TIC en classe.
Familiarisation J’anime parfois des activités de présentation ou de type récompense avec les TIC => bonification à l’activité pédagogique.
Exploration J’enrichis mon enseignement magistral et propose à mes élèves des activités d’acquisition de connaissances à l’aide des TIC.
Infusion J’utilise ponctuellement les TIC pour soutenir des activités de transmission et construction de connaissances.
Appropriation J’utilise régulièrement les TIC dans un contexte signifiant où l’élève mobilise ses connaissances.
Utilisation exemplaire J’utilise fréquemment et régulièrement les TIC pour répondre à mes besoins personnels et pour remplir mes fonctions professionnelles et pédagogiques.

Pour une intégration optimale, l’objectif sera d’atteindre progressivement l’utilisation exemplaire. Il est intéressant dans un premier temps de se situer au regard de ses pratiques, puis de préciser ses objectifs à moyen terme et les moyens nécessaires pour les atteindre.

Dans quels domaines les conditions doivent-elles prioritairement évoluer pour créer un contexte favorable ?

  • L’équipement de l’école ?
  • Ma culture numérique ?
  • Mes pratiques pédagogiques ?
  • Un travail d’équipe ?
  •  ???

Comment faire pour les faire évoluer ? Quels projets ? Quelles échéances ? ...

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... pour compléter sa formation personnelle

Se former et assurer une veille techno-pédagogique est essentiel pour intégrer les TICE à ses pratiques professionnelles. Cela implique d’accepter de perdre du temps aujourd’hui pour en gagner demain...

La formation sur le temps institutionnel

Le temps nécessaire à la découverte et l’appropriation des outils et aux situations pédagogiques est tellement conséquent que la formation continue accordée aux TICE ne suffira jamais, d’autant plus qu’elle est généralement optionnelle et trop souvent zappée lors des formations non estampillées TICE. Au mieux, elle servira de déclencheur ou d’aide à la mise en projet.

Le portail "Les TICE en classe"

Le portail "Les TICE en classe" référence des vidéos de situations pédagogiques qui intègrent l’usage du numérique, accompagnées de témoignages d’élèves et d’enseignants qui les ont vécues.

La plateforme M@gistère

M@gistère est un dispositif de formation continue tutorée et interactive conçu pour les enseignants du premier et du second degré, qui complète l’offre de formation existante. M@gistère est un des onze nouveaux services pour faire entrer l’École dans l’ère du numérique.

Viaéduc, le réseau social professionnel dédié aux enseignants

ViaEduc permet la création de groupes de travail, de blogs, et facilite les échanges et la coopération entre pairs. C’est le successeur de Respire, dont les espaces et documents ont été transférés en aôut 2014.

Le dossier Eduscol "Se former au numérique"

Ce dossier présente une sélection restreinte de ressources en ligne pour la formation au numérique à destination des enseignants, structurée selon trois grands axes : Acquérir une culture numérique, Se former à la pédagogie du numérique, Se former aux outils du numérique.

Les formations de TUIC’Ecole

 Formations thématiques

  • Outils et services TUIC à disposition des enseignants
  • Utiliser et Gérer son ordinateur
  • Enseigner à l’ère du Numérique
  • TBI, TNI, VPI…

 Auto-formation Classe-TICE

Les Mooc FUN (France Université Numérique)

MOOC signifie Massive Open Online Courses (en français "Cours en ligne ouverts à tous")
Parmi les formations proposées par FUN, certaines développent les compétences numériques et C2i :

  • Internet, les autres et moi
  • Mon ordinateur dan le nuage
  • Le meilleur du web
  • Documents numériques, du papier au web

Les formations PMTIC

La formation PMTIC a comme objectif de sensibiliser et de former les demandeurs d’emploi aux technologies de l’information et de la communication afin de faciliter leur inclusion dans la culture numérique et de favoriser leur insertion socioprofessionnelle.

Les contenus de formation se déclinent en quatre unités :

TICMooc, un Mooc pour intégrer les TICE dans sa classe

Le TICMooc est divisé en 6 modules de 2 semaines chacun :

  • Module 1 : Prendre en main la plateforme ;
  • Module 2 : Maîtriser les outils ;
  • Module 3 : Les TICE pour la didactique ;
  • Module 4 : Les TICE en classe ;
  • Module 5 : Les TICE pour communiquer et collaborer ;
  • Module 6 : Les TICE pour apprendre dans la classe et hors de la classe.
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... pour exploiter les ressources à sa disposition

Ressources en présence

  • Les élèves
  • Les collègues
  • Les conseillers pédagogiques et les formateurs TICE
  • Les membres de sa famille

Ressources à distance

En réseau

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... pour organiser ses situations d’enseignement

Débuter par des situations simples et sécurisantes

Soigner la mise en activité

Rien n’est plus déstabilisant et irritant pour un enseignant que d’être sollicité pour des motifs futiles ou pour obtenir des réponses déjà données.

Présenter des consignes claires, toujours consultables, et s’assurer qu’elles soient bien comprises avant toute mise en activité apporte une meilleure garantie de son bon déroulement (ce que j’ai le droit de faire... ce qui m’est interdit... que faire en cas de panne ? que faire quand j’ai terminé ? quelle trace papier ?).

Des fiches de procédure générales (comment accéder aux logiciels ? aux documents ? comment enregistrer mon travail ? comment utiliser le clavier ? comment mettre en forme un texte ?) ou contextuelles apporteront aux élèves les repères nécessaires à la construction de leurs apprentissages.

Responsabiliser les élèves et encourager leur autonomie et les aides entre pairs

L’autonomie des élèves lors des activités TICE (ou autres) rend l’enseignant davantage disponible pour les autres élèves. Ceux-ci développent des compétences comportementales qu’il réinvestissent dans d’autres domaines.

L’autonomie ne se décrète pas, elle se construit progressivement à travers des séances spécifiques, sous réserve que les tâches demandées aux élèves soient adaptées à leurs capacités de les réaliser (leur zone proximale de développement).

Des élèves sont plus avancés que d’autres dans l’utilisation de certains outils numériques. Encourager, voire formaliser les situations de tutorat, de collaboration, d’aide entre pairs, au-delà de la richesse des échanges engendrés, crée un climat de travail favorable aux apprentissages.

Accepter l’aide d’un élève plus compétent que soi dans un domaine qui le passionne n’est pas facile pour un enseignant, mais ce n’est pas pour autant un échec. L’échec serait davantage de s’obstiner à penser que l’enseignant est le seul détenteur d’un savoir à transmettre à des élèves ou refuser de mettre au service du groupe les compétences d’un élève.

Préférer le travail d’équipe à l’isolement

 Une programmation d’école, pourquoi ?

Dans la mesure où des nombreuses compétences sont indispensables à la construction de nouvelles compétences, chaque enseignant devra veiller à ce que ses élèves acquièrent sous sa responsabilité les pré-requis exigés dans les classes futures.

Plutôt que focaliser sur chacune des compétences du B2i, et risquer de ne les solliciter que pour elles-mêmes, il s’avère très souvent plus constructif de s’intéresser dans un premier temps aux activités effectivement menées au sein de l’école (aussi modestes soient-elles), pour mettre en place progressivement des projets complémentaires qui développeront de nouvelles compétences.

 Une programmation d’école, comment ?

Recenser les activités entreprises dans sa classe, à l’aide des TICE, sans complexe (mieux vaut faire peu que donner l’illusion de faire beaucoup !), en les consignant dans un tableau rempli par chaque enseignant.

Faire évoluer ce tableau vers une programmation d’école en veillant à ce que l’ensemble des compétences du B2i puissent être validées d’ici la fin du cycle 3.

 Quid du projet d’école ?

L’élaboration du volet numérique du projet d’école permet aux enseignants de confronter leurs pratiques afin de faire un état des lieux de leur usage dans l’école, puis de définir les objectifs à poursuivre et les actions à envisager pour les atteindre.

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... pour choisir les logiciels de l’école

Pour être efficace, un logiciel doit prioritairement répondre à un besoin. Il doit également être ergonomique et facile à utiliser (l’utilisabilité est un critère à rapporter à la durée d’utilisation : à quoi bon investir des heures de formation pour un outil qu’on va utiliser 3 fois dans l’année ?).

N’attendons pas qu’un logiciel soit parfait pour pouvoir l’utiliser ! Adoptons-le pour ce qu’il apporte, en ayant conscience de ses limites, de ses défauts. Quand bien même un logiciel serait parfait, il ne produira jamais de miracle, car ce n’est pas lui qui sera déterminant, mais l’usage qui en sera fait via la situation pédagogique mise en place.

Pour quel usage ?

C’est évidemment la réponse à cette question qui justifie l’acquisition du logiciel !

  • Pour produire ? s’entraîner ? évaluer ? expérimenter ? présenter ? se documenter ? communiquer ? calculer ? gérer ? optimiser son matériel ? etc...
  • Fera-t-il l’objet d’une utilisation ponctuelle ou régulière ?
  • Devra-t-il permettre ou non une utilisation collaborative ?
  • Qu’apporte le logiciel par rapport à d’autres supports ?

Gratuit ou payant ?

Pour des raisons évidentes de budget, les enseignants s’orientent en priorité vers des logiciels gratuits, voire libres. Ce choix est particulièrement pertinent lorsque ceux-ci satisfont pleinement leur demande. Il est cependant des situations pour lesquelles aucune alternative gratuite n’existe pour un usage précis. Dans ce cas-là, il est préférable d’acheter le logiciel le plus approprié plutôt que de s’obstiner à vouloir composer avec un logiciel d’une utilisation plus complexe ou inadaptée à l’usage que l’on souhaite en faire.

La gratuité peut s’accompagner de contre-parties, telles que :

  • de la publicité (c’est trop souvent le cas des applications pour tablettes),
  • une limitation des fonctionnalités incitant l’utilisateur à acheter une version plus évoluée,
  • une limitation d’utilisation dans le temps,
  • la nécessité de s’inscrire en donnant une adresse de messagerie dont l’exploitation peut nous échapper.

Par ailleurs, un logiciel gratuit peut devenir payant dans ses versions ultérieures. Opter pour un logiciel libre limite ce risque dans la mesure où sa communauté de programmeurs pourra le faire évoluer.

 Sur combien de postes peut-on installer un logiciel acheté ?

C’est la licence d’utilisation qui le précise. Même si techniquement un logiciel propriétaire payant non protégé peut être copié sur plusieurs ordinateurs ou partagé sur un réseau, cette pratique est interdite. Sauf indication contraire, seule une sauvegarde de sécurité est autorisée. Car au support physique du logiciel est associée une licence d’utilisation qui précise notamment le nombre de postes sur lequel il peut être simultanément utilisé.

  • Licence monoposte : sur un seul poste ;
  • Licence multipostes : sur autant de postes que la licence le prévoit ;
  • Licence sur site : sur tous les postes de l’établissement et parfois ceux des enseignants.

En ligne ou hors ligne ?

 Les applications en ligne

Avec le développement d’Internet et des appareils mobiles, les applications en ligne se multiplient, se généralisent, présentant de nombreux avantages :

  • Elles sont accessibles depuis n’importe quel poste connecté à Internet.
  • Leur installation est simplifiée, parfois même inutile.
  • Elles permettent de retrouver ses travaux en se connectant sur son compte préalablement créé, et de les partager aisément.
  • Elles sont compatibles avec tous les systèmes d’exploitation, voire tous les matériels (ordinateur, tablette, smartphone) dès lors qu’on utilise un navigateur récent.
  • Elles ne nécessitent pas un poste puissant lorsque les traitements s’opèrent sur des serveurs distants.

 Les applications hors ligne

  • Leur principal intérêt est de ne pas nécessiter de connexion Internet.
  • Leur installation, en réseau notamment, n’est pas toujours intuitive et peut requérir des compétences techniques.
  • Elles sont généralement conçues pour un type de matériel, ce qui limite leur compatibilité.

A noter que certaines applications fonctionnent à la fois en ligne et hors ligne, via un dispositif de synchronisation.

Produits labellisés RIP

La marque "Reconnu d’intérêt pédagogique par le ministère chargé de l’éducation nationale", dite marque RIP, est destinée à guider les enseignants dans le monde du multimédia pédagogique. En savoir plus...

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... pour acquérir des logiciels pour l’école

Les logiciels peuvent être achetés auprès d’éditeurs spécialisés dans le domaine scolaire ou téléchargés sur Internet, via un moteur de recherche par exemple ou à partir de la sélection ci-dessous.

Produits labellisés RIP

La marque "Reconnu d’intérêt pédagogique par le ministère chargé de l’éducation nationale", dite marque RIP, est destinée à guider les enseignants dans le monde du multimédia pédagogique. En savoir plus...

Logiciels destinés aux écoles

 Quelques compilations de logiciels

 Enseignants auteurs de logiciels libres ou gratuits

Applications pour tablettes tactiles

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